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Assurance chomage

La section vous relaie ci-dessous l’article du collectif "notre assurance chômage".

https://chomeurs-precaires-cgt.fr/assurance-chomage/la-reforme-de-lassurance-chomage-en-bref-note-danalyse-du-collectif-notre-assurance-chomage-cnac/

La CGT l’a révélé : 160 sites de travail sont menacés de fermeture, impactant plus de 60 000 emplois directs et indirects. Malgré ce que prétend M. Macron, la réindustrialisation de la France n’est donc pas à l’ordre du jour. Bien au contraire, les patrons continuent de délocaliser !
C’est entre autres pour imposer cette casse que, depuis 30 ans, le patronat organise la précarité dans tous les secteurs. En 2023, 90,2% des embauches ont été en contrats courts (CDD, intérim, etc.).
L’intensification du travail résultant d’un refus d’embaucher du patronat, qui organise sciemment le sous-effectif, a des conséquences graves sur la santé mentale et physique des travailleurs.
Ce sont ces politiques patronales qui excluent durablement ou temporairement six millions de travailleurs de la production.
C’est dans ce contexte que Gabriel Attal annonce une énième réforme de l’Assurance chômage :
En imposant 8 mois de travail sur les 20 derniers mois pour être indemnisé, le gouvernement exclut la quasi-totalité des travailleurs précaires d’une allocation chômage entre deux contrats. En contraignant les travailleurs privés d’emploi et précaires à accepter n’importe quel poste à n’importe quelle condition, il veut renforcer la concurrence entre les travailleurs et dégrader le rapport de force au sein des entreprises.
En abaissant la durée maximale d’indemnisation à 15 mois (ou 27 mois pour les plus de 57 ans), le gouvernement organise un vaste chantage à l’emploi. C’est bien cette peur d’une indemnisation réduite, en montant comme en durée, qui permet au patronat de faire peser une menace permanente sur les travailleurs pour leur imposer une dégradation des conditions de travail et des baisses de salaire.
 
Il est inacceptable de laisser le gouvernement casser notre protection sociale au nom de la dette alors même que les dividendes versés aux actionnaires n’ont jamais été aussi élevés !
Nous reprendrons le contrôle des richesses que nous avons produites et imposerons les embauches nécessaires à la résolution des besoins sociaux de toutes et tous !

Article publié le 6 juin 2024.


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