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Revalorisation de nos pensions !

Nous voulons une véritable revalorisation de nos pensions, pas des chèques énergie ou inflation !

Les retraités ont participé en nombre aux différentes initiatives de l’intersyndicale contre le projet de réforme des retraites que veut imposer le gouvernement Macron-Borne. Les retraités comme les actifs ne veulent pas de cette réforme. Les retraités ne souhaitent pas que leurs enfants et petits-enfants doivent attendre 64 ou 67 ans pour bénéficier de leurs retraites. Ils ne veulent pas que leurs plus belles années de retraités leur soient volées. En même temps ils se mobilisent pour que leurs pensions de retraite soient revalorisées.

Toutes les réformes accumulées depuis la décision de Seguin en 1987 de désindexation des pensions du régime général de retraite par rapport au salaire mensuel de base en passant par les réformes Balladur, Sarkozy-Fillon, Hollande-Valls et Macron ont conduit à des pertes cumulées très importantes pour les pensions de retraite des régimes de base. Dans le même temps les décisions prises majoritairement par les gestionnaires des régimes de retraite complémentaire (exceptée la CGT) ont aggravé ces pertes. Si les attaques précédentes ont été importantes, c’est depuis l’arrivée de Macron au pouvoir que les pertes ont été aggravées. Depuis début 2017, c’est une perte de l’ordre de 10 % qu’ont subie nos pensions. Dans le même temps où Macron a supprimé l’ISF et instauré la flat taxe qui permet aux plus gros détenteurs de capitaux mobiliers de ne payer que 12,8 % à l’impôt sur le revenu au lieu des 45 % du taux marginal, c’est aux retraités et aux actifs qu’il a choisi de faire les poches.

Alors que l’inflation galope (l’inflation, selon les statistiques sera de 5,8% pour l’OFCE ; 5,4% pour la Banque de France qui prévoit un repli) nos pensions n’ont eu aucune revalorisation en 2023 (les 0,8 % des pensions de base du 1° janvier n’étant qu’une remise à niveau par rapport à l’inflation de l’année précédente). Il convient de se rappeler que, sans nos multiples initiatives depuis le début d’année 2022, nous n’aurions pas eu 4% pour les retraites de base au 1er juillet 2022 ni 5,12 % au 1er novembre pour les complémentaires. Pour simplement remettre à niveau nos pensions par rapport à ce qu’elles étaient en décembre 2016 en fonction de l’indice INSEE, c’est une revalorisation immédiate de 10 % qu’il faut décider. La moyenne des prix alimentaires atteindra fin juin 16 % de majoration par rapport à celle de l’année 2016. Pour une pension nette de 1 500 € en décembre 2016 il faudrait qu’elle soit à 1 740 € alors qu’elle est de 1 590. Il faut donc 10 % pour une simple remise à niveau. Par rapport au SMIC il manque 12,3 %. Les pertes cumulées depuis janvier 2017 continuent d’augmenter contrairement aux affirmations du gouvernement et elles s’aggravent par rapport aux revalorisations du SMIC, du salaire mensuel de base et à l’inflation mesurée par l’indice INSEE qui ne reflète pas le panier du retraité.

DANS L’ATTENTE D’UNE REMISE Á PLAT DES PENSIONS DE RETRAITE PAR RAPPORT A LEUR VALEUR DE 1987, C’EST 10 % QU’IL NOUS FAUT DÈS MAINTENANT.

Article du journal "Vie Nouvelle" de juin 2023, magazine de la CGT Retraité(e)s Finances

Article publié le 28 juillet 2023.


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