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Vendredi 4 juin : Présentation du projet de la nouvelle CAE, MAJ infos RIL 8 juin

RIL :COMME DES HARENGS EN CAQUE !

Non ces harengs ne seront pas un nouveau plat du jour, ce seront les salariés du RIL et les convives.
Mention spéciale à ce projet sur 3 niveaux : De son arrivée par le sous-sol, de sa cuisson à l’étage avant d’être dévoré au RDC, le hareng ne sera pas le seul bien cuit en fin de journée. Malgré des jambes fatiguées, les salariés du RIL profiteront également, comme tous les occupants des beaux platanes et des fenêtres qui s’ouvrent ! Bien sûr, tout cela dans un espace réduit.

Benoît ROCHAS, sous-préfet en charge du Rhône Sud ouvre la réunion de présentation du nouveau projet, en présence du la DDT qui pilote le projet.

La vision conférence est bloquée sur une période de 40 minutes pour les OS de la DGFiP.

Les présentations s’enchaineront dans la journée pour les agents.

Le temps d’échange annoncé en fin de réunion pour les questions / réponses se transformera en recueil écrit sur le tchat de la réunion. L’ensemble des questions, cumulées avec celles posées dans les autres visios, seront publiées en ligne avec des réponses.

Un diaporama est présenté et commenté.
C’est une tentative de nous vendre du rêve et de nous proposer un avenir radieux !

Le site sera labellisé écolo, environnemental, agréable …

On pourrait penser que les divers jardins, terrasses végétalisées et espace de détente nous offrirons une journée des plus attrayante possible.
Quelques commentaires sur les diapos du style :

  • « accueil monumental », quand on sait que les réformes de la DGFiP ont en autre comme objectif de tarir le flux de réception sur site.
  • Le jardins des platanes au cœur de la cité et à l’usage exclusif des agents.
  • Une façade travaillée en bois pour offrir une vue agréable quelque soit le point de vue.
  • Un accès et des circulations optimisées pour le RIL

Seront concentrées au niveau mezzanine, les salles de réunion et de formation.
Bien sûr, les espaces de travail ne seront pas en reste : ventilation naturelle, chauffage rayonnant en plafond et acoustique de qualité.

La structure des locaux pour les bureaux repose sur une trame 1,35 m. Ce qui donnera une largeur de 2,70 m pour un bureau individuel, soit environ 13m2 d’après le plan du 1er étage. Pour les bureaux partagés, la largeur augmentera par tranche de 1,35 m.

Le parking disposera de 100 places !

La direction justifie ce choix parce que la cité sera en ZFE et que les véhicules autorisés dans le quartier devront au maximum avoir une vignette Crit’air 1.

La partie concertation devra se terminer en fin d’année et ses modalités seront exposées plus tard.

Ce projet illustre une démarche environnementale à deux vitesses :

  • les agents disposant des moyens d’avoir des véhicules récents qui seront majoritairement dans les bureaux seuls,
  • les autres qui profiteront de la joie des transports publics dont l’offre est toujours en retard sur les besoins. Ces derniers se retrouveront majoritairement entassés dans des bureaux partagés et exigus.

La charge de travail s’accroissant sans cesse, le temps pour profiter des lieux de détente leurs sera compté.

L’urgence sociale et l’urgence environnementale ne peuvent pas être dissociées pour la CGT.

Ce projet, en particulier avec la réduction des surfaces et la réduction drastique des places de parking pénalisera le plus grand nombre.

Au final, c’est bien la réduction de surface qui est le point central de ce projet.
Il n’est pas question d’être dupe dans ce dossier en pensant que ce projet est le seul fait du groupement d’entreprise. L’administration l’utilise comme un leurre.
C’EST LES DIRECTIONS, AVEC LA PRÉFECTURE QUI PORTENT TOUTE LA RESPONSABILITÉ DE CES CHOIX.

C’est à partir des besoin des agents pour travailler qu’un projet doit se construire. Là on nous livre une coquille réduite dans laquelle les services devront s’intégrer. C’est maintenant que le moule est figé que nos directions annoncent la phase de concertation.

Derrière cette "belle façade" se cachera définitivement des conditions de travail dégradées.

Article publié le 8 juin 2021.


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