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Cécile Cukierman - Sénatrice de la Loire - intervient sur la situation de la DGFIP et sur le projet de la future CAE

Son intervention est la réponse à l’interpellation de la section CGT Finances Publiques Rhône.

Lors de la grève du 10 mai, devant les agents réunis en AG, la CGT avait proposé d’interpeller les candidats aux élections régionales et départementales.

Il s’agissait, au moment où certains se présentent pour diriger les départements et la région, de les alerter sur les problèmes des agents des finances publiques, et notamment en ce qui concerne nos missions (privatisation), les restructurations (démétropolisations, délocalisations, fusions ...), les suppressions de postes et les atteintes au statut. L’objectif était qu’ils prennent fait et cause pour les agents de la DGFIP qui, au-delà de leur situation de fonctionnaires, sont déterminés à défendre un vrai service public, de proximité et de pleine compétence.

La CGT a ainsi interpellé des militants de la liste pour les régionales "ensemble pour notre région" qui diffusaient un tract pour les élections devant la CAE.

Cela a été l’occasion de les informer qu’ils distribuaient un tract devant un site qui allait subir une profonde restructuration. Le changement de cité administrative n’étant que la pointe émergée de l’iceberg des restructurations sur fond de suppressions de postes, de télétravail généralisé, et de casse des statuts. Nous avons insisté également sur la liquidation de notre réseau et la diminution de l’offre de réception physique des usagers.

Cécile Cukierman, sénatrice de la Loire et tête de liste, a bien reçu notre message et l’a fait passer. Elle nous a transmis une copie des courriers qu’elle a adressé à Olivier Dussopt et Amélie de Montchalin (voir pièces jointes). Nous tenons à l’en remercier ici vivement.

Mais, si ce relai fait chaud au cœur et doit nous inciter à ne rien lâcher, on voit vite les limites de l’exercice. Ce dont les agents ont besoin ne s’arrête pas à un courrier, si juste fut-il, adressé aux liquidateurs de notre Service Public, Dussopt et compagnie.

Nous attendons un engagement concret à rétablir et garantir un service public de proximité de pleine compétence mis en œuvre par des fonctionnaires, garant de neutralité et d’efficacité.

Leur soutien doit être également un point d’appui pour faire rebondir nos mobilisations contre la politique de Macron, la REM et ses alliés LR ou Modem.
Nous demandons que tous les candidats qui affirment défendre le Service Public, dont la DGFiP avec nos missions, nos services, nos postes et notre statut, prennent position avec nous.

Les mouvements politiques qui veulent nous soutenir, doivent être clairs et précis. Sur l’ensemble du territoire, ils doivent entre autres s’engager à satisfaire nos revendications d’arrêt des suppressions de postes et des restructurations, de maintien et du développement du réseau de notre administration et de défense de notre statut. Cette défense ne sera possible qu’avec l’abrogation de la loi de transformation de la fonction publique d’août 2019.

En ce sens, nationalement, ils pourraient utilement, avec nos directions syndicales nationales, appeler dans l’unité à la mobilisation conjointe des agents de la DGFIP, de la Fonction Publique et des classes populaires ; appeler leurs élus à nous rejoindre dans nos mobilisations pour qu’ensemble nous puissions mettre à bas le NRP et écrire prochainement : Vive le Service Public, Vive la DGFIP !

La CGT va poursuivre en ce sens les discussions avec les candidats de cette liste et avec tous les autres candidats de gauche qui le souhaiteront, du PS au NPA en passant par EELV. Nous nous limiterons à eux car, de l’autre côté de l’échiquier politique, LR, Modem et LERM participent par leur place au gouvernement à la liquidation de la DGFIP. Par ailleurs la CGT ne s’adressera pas au RN qui défend des positions en contradiction totale avec nos valeurs.

Article publié le 8 juin 2021.


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