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Campagne déclarations d’Impôts sur fond de réduction du service public

Rincés, usés, lessivés... Voilà comment une grande majorité de collègues se sent alors que la campagne semble ne plus avoir de fin. Alors que les années précédentes étaient particulièrement difficiles, les services sont, cette année, dans une situation catastrophique avec GMBI, GESTODL, avec la participation à la plateforme téléphonique nationale et locale, les e-contacts, le retard de publication aux fichiers immobiliers, les saisies de déclarations à marche forcée (avec des vacataires !) et des usagers toujours plus perdus, également plus nombreux au téléphone et à nos accueils ou encore agressifs envers nos collègues.

Pourtant les solutions existent. Depuis des années, au rythme des suppressions d’emplois, c’est le service public qui prend des claques et les agents avec...

Pour remettre le train DGFIP sur de bons rails, il serait judicieux d’arrêter les suppressions d’emplois et de recruter massivement de nouveaux agents, pour que les services publics soient à la hauteur de ce qu’attendent les usagers, sans pour autant que nos collègues mettent leur santé en danger.

La CGT revendique des créations massives de postes par ouverture des postes aux concours afin d’assurer un service public de qualité avec des équipes d’accueil en nombre capables de recevoir les usagers (pas encore clients n’en déplaise à certains !) sur des plages d’accueil du lundi au vendredi, de 8h30 à 12h et de 13h30 à 16h.

Mais ce n’est pas du tout l’axe de la politique du gouvernement.

Depuis 2008, année de la fusion impôt-trésor, nous avons perdu plus de 35 000 emplois !

A grand renfort de média Gabriel Attal annonce la création de 250 postes à la DGFIP destinés soi-disant au Contrôle Fiscal. Ulysse national s’en est fait l’écho mais il faut bien lire, et pas qu’entre les lignes. Il s’agit en fait de la non suppression de 250 emplois, ce qui fait que pour 2024 à la DGFIP nous passerons de 450 à 200 emplois supprimés !

Le bienheureux conclut par ses quelques mots : « c’est une bonne nouvelle qui reconnaît la pertinence de nos projets et nous donne un peu plus encore les moyens de nos ambitions. »

Pour ce qui est de la pertinence de tels propos, que dire... sinon que 250 était déjà un chiffre ridiculement faible au regard des attentes : 80 milliards par an de fraude et d’évasion fiscale.

Là encore, de qui se moque-t-on ? Rappelons ces quelques vers célèbres :

L’État comprime et la Loi triche,
L’impôt saigne le malheureux ;
Nul devoir ne s’impose au riche ;
Le droit du pauvre est un mot creux

Alors oui, n’hésitons plus, du passé faisons table rase et commençons sans attendre en se syndiquant à la CGT !

Article publié le 20 juillet 2023.


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