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La DDFIP du Cher démantelée

Mail des camarades CGT Finances Publiques du Cher :

Nous étions près d’une centaine d’agents en direction, venus d’une dizaine de sites pour questionner le Directeur sur ces projets. De même que pour la Vendée, voici les annonces.
Le directeur nous a indiqué : « la géographie revisitée ne tient que si on ferme les accueils. Il n’y aura pas de présence partout sur le territoire comme aujourd’hui »

Cela a pour conséquence la fermeture des 13 trésoreries, de 3 SIE, 1 ou 2 SIP, 1 SPF et la suppression de la BCR. . En effet, il s’agit de regrouper les structures dans des gros services de 50 personnes avec une organisation en front-office et back-office.
Seraient implantés :
1 seul SPF départemental
1 seul SIE départemental
2 ou 3 SIP
pour le SPL :
 Le conseil aux collectivités sera assuré par quelques comptables
 3 ou 4 « back-office » qui seront fermés au public, mais plutôt 3
Les trésoreries de Bourges hôpitaux, de Bourges municipale et la paierie départementale feront l’objet d’un traitement spécifique dans le cadre de la généralisation des agences comptables. Des discussions ont débuté avec les collectivités concernées (Bourges Plus, le conseil départemental, et le groupement hospitalier territorial) qui à ce jour se montrent réservées.
La BCR serait regroupé avec le PCE, autant dire inexistante
généralisation de l’accueil sur rendez-vous en 2020-2021 pour SIP et SIE
PRS : pas de réponse mais pas de garantie
Cadastre : pas de réponse aux interrogations sur la privatisation de la mission assurée par les géomètres

Ces nouveaux services seront implantés dans les bassins de vie.
La direction propose une organisation autour de 3 bassins de vie, à savoir : Bourges, St Amand et Vierzon.
Dans ces conditions, un site important comme Sancerre serait rayé de la carte et cela concerne 22 agents actuellement en poste.
Ce projet privilégie une implantation au chef-lieu de département ce qui est contraire à la note du Directeur général, par conséquent le directeur nous indique que pour ce motif, son projet peut être retoqué.
Le calendrier : le projet doit parvenir au Directeur général pour le 15 février. La note prévoyait une discussion avec les élus à compter du 15 mars, une fois le projet validé. Toutefois ce calendrier se voit court-circuité par le mouvement social ; aucune décision n’interviendra avant la clôture du grand débat et les décisions de Macron ce qui ne stoppe nullement l’avancée des projets.
Rien n’est entériné à ce jour mais le calendrier avance vite.
Les collègues ont interpellé directement le Directeur :
 Pouvez-vous m’assurer qu’en 2020-2021-2022, je serai encore à Bourges ? Réponse du Directeur : je ne peux vous donner aucune garantie.
 Une autre collègue dira : tous les matins quand j’ouvre la porte au public, j’ai honte ! J’ai honte du service que l’on rend !

Les collègues ont été sonnés par les annonces. Il faut transformer cela en colère et en combat !
Le gouvernement a signé l’arrêt de mort de notre administration ; et là ce serait un plan social qui nous attendrait.
Nous n’avons pas d’autre choix que de nous mobiliser !

En intersyndicale CGT, Solidaires, FO, nous avons décidé :
 un courrier aux conseils municipaux, aux maires,
 une demande d’intervention au sein des syndicats de Pays (qui regroupent maires et communautés de communes) afin d’informer les élus
 poursuivre les tournées de service nécessaires à la suite des annonces du Directeur

Pour la CGT, il nous paraît primordial d’aller à la rencontre de nos collègues. C’est ensemble que nous mèneront les combats
Retrait des projets
Retrait du plan Darmanin-Parent
Maintien de l’ensemble des sites et services de pleine compétence et ça n’est pas discutable !
Maintien d’un service public de qualité et de proximité !

Article publié le 13 février 2019.


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