vous êtes ici : accueil > Actualités > COVID-19

Vos outils
  • Diminuer la taille du texte
  • Agmenter la taille du texte
  • Envoyer le lien à un ami
  • Imprimer le texte
Document à télécharger

Prime exceptionnelle

La prime de 1000 € annoncée depuis quelques semaines semble jouer à l’arlésienne.

Le décret (pièce jointe) a été publié le 14 mai mais si vous espériez tous pouvoir prétendre à 1000 €, il s’avère que la "générosité" du gouvernement plus que limitée servira surtout de levier à la division des agents, comme d’habitude.

Les promoteurs d’une politique nouvelle (rappelons nous la campagne de M Macron pour les présidentielles - combattant l’ancien monde et promettant de lui tordre le cou), viennent ici faire démonstration de leur attachement aux bonnes vieilles méthodes du diviser pour mieux régner !

A la DGFIP, l’application du décret se traduit par le même sens aigu de la juste répartition. Voici les termes du projet d’application à la DGFIP, extraits de la fiche Prime Covid DGFIP (en pièce jointe) :

La prime exceptionnelle serait versée aux agents de la DGFiP, quel que soit leur corps ou grade :

  • considérés comme particulièrement mobilisées pendant l’état d’urgence sanitaire afin de tenir compte d’un surcroît de travail significatif durant cette période ;
  • pour lesquels l’exercice des fonctions a, en raison de sujétions exceptionnelles auxquelles ils ont été soumis pour assurer la continuité de fonctionnement de service, conduit à un surcroît significatif de travail en présentiel ou en télétravail ou assimilé.

L’ensemble des agents en présentiel ainsi que les agents concernés par des périodes de télétravail seraient potentiellement éligibles au dispositif.

Le plan de continuité de l’activité (PCA) servirait de repère à la définition des missions ayant conduit à la mobilisation, aux sujétions particulières et à un surcroît de travail significatif pendant la période considérée.

Les agents dont ce n’est pas l’activité principale mais qui se sont portés volontaires pour l’exercice de missions prioritaires auraient naturellement vocation à être pris en compte dans l’exercice.

La prime pourrait être servie à 30 % maximum des effectifs de la DGFiP.

Deux niveaux de prime seraient versés : une prime de 1 000 euros et une prime de 330 euros. La durée d’implication de l’agent, l’intensité et la continuité de sa mobilisation ainsi que les sujétions particulières assumées permettraient d’opérer la distinction entre les deux niveaux de prime.

Pour la CGT l’engagement est présent chez tous les agents mais c’est la crise qui a déterminé les possibilités de transformer cet engagement de façon concrète ou non. Au vu de l’engagement des agents et de leur conscience professionnelle constante et non uniquement pendant cette crise, la prime devrait être attribuée à toutes et tous.

La CGT revendique une revalorisation du point d’indice a minima pour compenser la perte de pouvoir d’achat depuis des années. La reconnaissance de l’engagement et du travail des fonctionnaires doit se faire par l’augmentation du point d’indice.

La CGT revendique également que la valeur du point soit à nouveau indexée sur l’inflation ainsi que les pensions, retraites et minima sociaux.

La CGT reste par ailleurs totalement opposée à la rémunération au mérite et à la mise en place du RIFSEEP, facteurs de divisions entre les agents.

Article publié le 28 mai 2020.


Politique de confidentialité. Site réalisé en interne et propulsé par SPIP.