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La DGFIP réagit enfin !

La DGFIP réagit enfin en publiant sur Ulysse des informations concrètes à destination des agents, depuis le 19 mars.

La CGT n’a pas attendu et était sur le pont pour informer les agents, et demander des mesures précises pour garantir leur santé et leur sécurité depuis le 13 mars au matin !

Nous n’avons cessé d’interpeller la direction locale avec des propositions concrètes pour assurer la santé des agents devant obligatoirement être présents au bureau. Nous avons aussi bataillé ferme pour que les collègues puissent au maximum télé-travailler si la mission était prioritaire, et enfin pour que les missions non essentielles soient tout simplement abandonnées pour l’instant. Après 10 jours de discussions les premières mesures concrètes arrivent. Que de temps perdu !

Voici la réponse du Directeur régional au courrier de l’intersyndicale :

S’agissant de la présence physique des agents, vous demandez :
 que seuls les agents qui exercent des missions prioritaires ne pouvant être effectuées en télétravail soient appelés à venir travailler ;
 que la direction recense les travaux prioritaires qui peuvent être effectués en télétravail ;
 qu’un recensement soit fait des agents qui travaillent actuellement en télétravail sur des missions non prioritaires.

J’ai déjà donné en ce sens des instructions qui s’inscrivent dans le cadre national du plan de continuité de l’activité. Les effectifs nécessaires à l’exercice des missions prioritaires sont adaptés en fonction des charges observées, en distinguant la présence sur place et le télétravail. Ainsi ce jour, environ 15 % des personnels étaient présents physiquement dans les services.

S’agissant de la protection des agents :
 concernant la distanciation et la circulation, des instructions en conformité avec les préconisations nationales ont déjà été données et vont être rappelées ;
 concernant le nettoyage et les équipements de protection, des initiatives ont été prises et vont être poursuivies.

La direction est en contact étroit avec les médecins de prévention. Elle relaie prioritairement leurs recommandations, comme celles des autorités centrales. Elle suit rigoureusement les indications sanitaires qu’ils donnent, notamment quant à la manière de traiter les cas d’agents présentant des symptômes et leur environnement. C’est dans ce contexte qu’ont pu être diligentées des opérations de désinfection dans les espaces concernés. Une commande de gel hydroalcoolique a pu être honorée et a été immédiatement distribuée, d’autres vont suivre. Soixante panneaux de plexiglas ont été commandés pour l’accueil, aujourd’hui réduit à l’accueil sur rendez-vous. La direction s’est rapprochée des entreprises de nettoyage, afin que celui-ci soit fait dans les conditions requises. Dans les grands sites, notamment à la CAE, les modalités d’organisation des flux de personnes sont en cours d’étude au plus près du terrain.

La direction met donc tout en œuvre pour assurer concomitamment la protection des agents et la continuité des fonctions indispensables de l’activité.

Quant au CHSCT, une procédure adaptée aux circonstances va vous être proposée en vue d’une réunion dans les tout prochains jours.

D’autres informations répondent à certaines de nos demandes, sur Ulysse :

 Ecrêtements horaires : les agents qui, relevant du PCA ou qui se sont portés volontaires dans sa mise en œuvre, sont amenés à exercer en présentiel leurs fonctions au-delà des 10 heures journalières, peuvent consigner sur le support de leur choix les dépassements horaires effectués. Le relevé de ces dépassements horaires, une fois validé par leur supérieur hiérarchique, fera l’objet d’octroi exceptionnel de récupérations horaires, à due concurrence, à l’issue de la période de confinement. L’écrêtement horaire journalier est donc neutralisé pour ces agents. Par ailleurs, les agents qui auront réalisé un crédit mensuel supérieur à 12 heures bénéficieront également du dispositif exceptionnel d’absence d’écrêtement.

 Badgeage : les agents qui, amenés à se déplacer sur leur lieu de travail, ne pourraient pour diverses raisons, y effectuer une journée de travail complète, bénéficieront pendant la crise sanitaire, de mesures d’adaptation exceptionnelles. Ces agents verront ainsi leur crédit de temps journalier rétabli à hauteur du nombre d’heures correspondant à leur module horaire, (7H42 par ex.) et ce, quel que soit le nombre d’heures effectuées.

Nous sommes toujours en attente de mesures concernant le remplacement de la restauration pour les collègues amenés à travailler dans la période, quand les restaurants administratifs ne peuvent plus les recevoir.

Nous sommes toujours dans l’attente de l’audioconférence qui doit se tenir entre les OS et la DRFIP, la CGT vous informera de ce qui en sortira lorsqu’elle aura eu lieu !

La CGT ne lâche rien et reste une force à vos côtés. Mêmes si les circonstances nous obligent à un fonctionnement hors des services nous avons pris les mesures organisationnelles pour rester joignables.
N’hésitez pas à faire remonter vos demandes, vos remarques par la BALF syndicale : cgt.drfip69@dgfip.finances.gouv.fr

Article publié le 24 mars 2020.


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