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La seconde réunion de la journée entre la DRFIP et les OS du département s’est achevée peu avant 18h30 mardi.
La DRFIP a présenté aux OS son plan de continuité d’activité (PCA) dans les grandes lignes, sans aucun détail précis. Un document de synthèse nous sera envoyé dans la journée de mercredi.
La DRFIP avait finalisé le PCA pour le Pôle Gestion Publique et le PPR. Le plan pour la Pôle Gestion Fiscale n’était pas encore finalisé à l’heure ou nous nous sommes vus.
Les besoins prioritaires ont été estimés à environ 30% des effectifs en moyenne.
Pour le PPR les besoins sont estimés à 49 agents y compris le SLR mais hors PNSR et hors EDR sur un effectif de 94 personnes.
Pour le PGP les besoins sont de 215 agents sur un peu plus de 700.
Nous avons fait remonter quelques chiffres qui nous paraissaient farfelus : pour l’accueil physique de la CAE (50% des agents non confiné soit 6 à 7 sur les 13 restant – 18 en temps normal) ; 80% des agents du SPF de Villefranche (10 sur 12) ; ou encore des collègues rappelés sur des missions non prioritaires.
La CGT a fait remarquer qu’une forte disparité de traitement allait tout de même voir le jour entre les collègues, entre ceux qui vont tourner sur les « réquisitions » et ceux qui resteront confinés sans travailler pendant toute la durée du dispositif gouvernemental. Même si ce n’est habituellement pas notre revendication première, dans cette situation et par soucis d’équité, la CGT a demandé l’attribution d’une prime exceptionnelle pour les agents mobilisés.
Puis nous sommes revenus sur les nombreuses questions que posent la situation. Notamment pour savoir si celles posées le matin avaient depuis trouvé des réponses.
Loin de là, à ce stade.
La DRFIP n’a pas été en capacité de nous apporter des réponses si ce n’est sur 3 points :
La DRFIP dispose d’environ 40 PC portables environ. Une étude est en cours pour voir si les petites unités de travail (les mini-tours informatiques dans certains services) pourraient être utilisées pour le télétravail. Des contraintes techniques et juridiques doivent être levées.
La CGT a rappelé enfin que tous les collègues n’ont pas à la maison les possibilités (espace, tranquillité, matériel) ou la volonté (autonomie, capacité de concentration, enfant ou famille confinés …) de télétravailler, et cela devait être pris en compte. La DRFIP a répondu positivement.
La CGT a enfin demandé la communication service par service des effectifs estimés nécessaire.
Nous avons essuyé un refus de la direction qui souhaite se contenter de nous livrer un chiffre global par mission !
Quelle transparence !
Alors même qu’en début de séance la DRFIP prônait la franchise dans nos échanges et s’en félicitait, elle montre là une opacité totale qui nous alarme au plus haut point. Que cherche-t-elle à cacher ?
Les OS ont jusque là joué le jeu à fond, palliant même les défaillances de l’administration en terme de communication et d’information des agents. Unanimement nous avons condamné cette attitude.
La CGT discutera avec les autres organisations, pour savoir quelles leçons nous devons tirer de cela.
Article publié le 18 mars 2020.