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Action solidaire pour le SAMU de l’hôpital Edouard Herriot

Ce matin, à l’initiative du collectif jeunes CGT 69, de la confédération paysanne et du syndicat CGT HEH, 90 paniers de légumes ont été offerts et livrés au personnel du SAMU de l’hôpital Edouard Herriot.

Une belle initiative de solidarité et coopération des 2 organisations syndicales !

Avant le confinement le collectif Jeunes CGT 69 et la confédération paysanne ont commencé à faire converger leurs luttes au travers d’actions communes.

Il s’agit de mettre en évidence les liens qui unissent les travailleurs et travailleuse des villes et de la campagne, de trouver des moyens de (re)tisser des liens entre les territoires, de se réapproprier les activités indispensable au fonctionnement d’une société.

A l’heure du confinement, se nourrir, se soigner, assurer les services de maintenance, de nettoyage, de transport prend davantage encore tout son sens.

Alors que le gouvernement est incapable d’organiser la satisfaction des besoins vitaux essentiels de la population, les travailleurs sont en première ligne.

C’est dans cet esprit que le collectif Jeunes CGT 69 et la Confédération Paysanne se sont mis en contact avec la CGT de l’Hôpital Édouard Herriot afin de faire bénéficier, dès jeudi 2 avril, au personnel hospitalier, qu’il soit soignant ou non soignant, de 90 paniers de produit frais offerts par les paysans du département.

Si les travailleurs et travailleuses de la santé sont ainsi mis en lumière, ce ne sont pas les seuls. Nous insistons sur toutes ces petites mains, tous ces travailleurs et toutes ces travailleuses de l’ombre, tout le personnel de l’agroalimentaire, du nettoyage, du service public, du transport et bien d’autres, qui chaque jour exposés, continuent néanmoins sans relâche d’œuvrer pour le bien commun.

La crise que nous traversons est celle de nos modes de production et de consommation et de la dégradation de l’environnement qui en découle. Elle met en lumière la casse systématique de nos services publics depuis des décennies.

L’appel du monde médical à arrêter les activités non essentielles afin de permettre l’arrêt de la circulation du virus, n’ont trouvés chez les classes dirigeantes aucun échos. Au contraire, avec l’aide des médias, elles se servent des drames humains que nous vivons pour continuer à marche forcée la casse des droits des travailleuses et travailleurs, comme si nous supprimer nos droits sociaux afin de renforcer les profits des actionnaires allait endiguer l’épidémie.

Dans cette période, notre solidarité doit se renforcer et nos actions doivent viser à briser ces chaines qui nous entravent.

La convergence des luttes entre les travailleuses et travailleurs des campagnes et des villes est une première pierre pour faire naître davantage de solidarité et nous offrir des perspectives de lutte, pour pouvoir construire une société meilleur pour les générations futurs.

Article publié le 2 avril 2020.


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