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Les annonces de Stanislas nous ont consternés

Le 12 juin 2023, Stanislas Guérini, annonce un ensemble de mesures qui « vise à agir pour protéger le pouvoir d’achat des agents ».

Au 1er juillet 2023, augmentation de +1,5 % de la valeur du point d’indice, soit +0,07 €, ce qui, peu ou prou, représente entre + 25 € et + 40 € bruts par mois pour les agents de catégories B et C.

A titre d’exemple, + 26,60 € bruts par mois pour un agent administratif principal de 2ème classe 8ème échelon (indice majoré 380) ou encore + 33,60 € bruts par mois pour un contrôleur de 1ère classe 10ème échelon (indice majoré 480).

Une mesure spécifique « bas de grille », qui, si elle a pour but de rétablir la progressivité de la grille, n’engendre qu’un léger coup de pouce.

C’est d’une revalorisation totale, en tenant compte de l’inflation depuis 2000 dont il aurait dû être question et non d’un trompe l’œil qui ne séduit que ceux qui veulent bien y croire.

La perte du pouvoir d’achat depuis le 01/07/2010 est, en mai 2023, de + 16,78 % (chiffre officiel !). En d’autres termes, si le point d’indice avait suivi l’évolution de l’inflation sa valeur s’établirait aujourd’hui à 5,66 € bruts.

Pour reprendre l’exemple, pour notre agent administratif principal de 2ème classe 8ème échelon (indice majoré 380) son traitement indiciaire serait au 01/07/2023 de 1 870,67 € bruts par mois, en tenant compte véritablement de l’inflation avec un point d’indice à 5,66 € il gagnerait 2 150,80 €, soit un écart de 280,13 € bruts par mois.

Pour notre contrôleur de 1ère classe 10ème échelon (indice majoré 480) 2 362,92 € bruts par mois contre 2 716,80 €, soit un écart de 354,18 € bruts par mois.

Mais ce cher ministre fier de jouer les pères Noël ne s’arrête pas là pensez donc. Avant fin 2023, une prime dite de « pouvoir d’achat » sera versée. Elle sera dégressive de 800 à 300 € brut et non reconductible, au bénéfice des salariés ayant une rémunération brute mensuelle inférieure ou égale à 3250 €. Aucune précision sur les modalités de la dégressivité et du calcul de ce plafond (quelles primes et indemnités prises en compte dans la rémunération ?) n’a été apportée.
Les modalités sont aussi floues que la DGFIP est attractive, c’est peu dire.

Enfin + 5 points d’indice pour tous les agents au 01/01/2024, + 24,60 € bruts par mois.
Va falloir se renseigner auprès de Monsieur Lemaire mais il y a fort à parier que cela fasse peu en paquets de pâtes...

Et enfin la cerise sur le gâteau, enfin si on peut dire, parce que la cerise et le gâteau ce ne sont pas les agents qui vont les manger, c’est le super cadeau fait par Jupiter aux hauts fonctionnaires.

La nouvelle grille indiciaire pour les administrateurs de l’État donne le vertige, + 29 % pour le grade G1, hauts fonctionnaires en début de carrière, et + 23 % pour les grades G2 et G3.

Comme quoi, quand on veut rattraper l’inflation on peut !

La CGT revendique une hausse immédiate de 25 % du point d’indice et son indexation sur les prix, l’intégration des primes dans le traitement, ainsi que :

  • La fixation du point de départ de la grille de la Fonction publique au niveau du SMIC revendiqué par la CGT à 2000 € brut mensuel pour des personnels sans qualification ;
  • La fixation du point de départ de la grille indiciaire pour la catégorie C à 120 % du niveau du SMIC revendiqué à 2000 € brut mensuel, soit 2400 € brut mensuel ;
  • La fixation du point de départ de la carrière B (niveau BAC) à 140 % du SMIC porté à 2000 € bruts, soit 2800 € mensuels et à 180 % du SMIC pour la carrière A (BAC + 3), soit 3600 € mensuels ;
  • La refonte de la grille indiciaire reconnaissant les qualifications et les niveaux de recrutement

Article publié le 19 juillet 2023.


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