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Des salaires pour vivre, toute la vie !

L’inflation fait moins la une des médias, alors qu’elle est toujours là : + 6% pour les assurances, + 10 % pour l’énergie… Dans le même temps nos salaires n’augmentent pas.

En comparant nos salaires à l’évolution de l’inflation, ils ont diminué de 5 % en moyenne en 3 ans (source : Dares).

Pourquoi nos salaires réels diminuent ?
Moins les patrons augmentent les salaires, plus les aides publiques aux entreprises privées sont importantes.
Pourquoi ? Car plus les salaires restent bas et proches du Smic plus les exonérations de cotisations sociales sont fortes.
Et ce n’est pas fini !
Les primes non cotisées (Prime de Partage de la Valeur dite « Prime Macron » ou « Gilets jaunes ») :
• dépendent du bon vouloir de l’employeur et sont exceptionnelles ;
• ne permettent pas de rattraper la hausse des prix ;
• ne comptent ni pour le chômage, ni pour la maladie, ni pour la retraite (même si on est content de les percevoir, c’est juste un pourboire).

Alors qu’augmenter les salaires, c’est pour la vie.

Une fois l’augmentation gagnée, l’employeur ne peut plus revenir dessus.
Le salaire net (après les cotisations sociales, en bas de la fiche de paie) sert pour tout le mois, pour régler loyer, nourriture, transports, loisirs…
Le salaire brut (socialisé, en haut de la fiche de paie) sert pour toute la vie, pour les moments difficiles (maladie, chômage), comme pour les plus joyeux (congé maternité, paternité, retraite).

Alors qu’il faudrait revenir sur les exonérations de cotisations injustes et inefficaces, le gouvernement et le patronat refusent de procéder à tout contrôle ou contreparties, mais quand il s’agit des travailleurs, des précaires et des privés d’emploi, ils n’ont que le mot « contrôle » à la bouche…
Alors qu’il faudrait protéger les salariés face à l’inflation et leur garantir de vivre de leur travail, ils menacent de s’attaquer au Smic.
Pourquoi ? Parce que c’est le dernier outil de protection des salarié·es et qu’il garantit un minimum salarial. Le problème, ce n’est pas que le Smic soit indexé sur les prix mais que tous les autres salaires ne le soient pas.

La CGT revendique :
• l’augmentation du Smic à 2 000 euros bruts pour un temps plein ;
• l’augmentation des salaires, du point d’indice, et des retraites ;
• l’indexation de tous les salaires sur le Smic et sur les prix pour ne plus perdre en niveau de vie, et commencer par supprimer l’interdiction de négocier une telle indexation par accord.

Article publié le 26 mars 2024.


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