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Augmenter les salaires, c’est possible, c’est gagnable !
Alors que se termine l’année 2022 le gouvernement annonce une hausse de 1,8 % du traitement pour les fonctionnaires les moins bien payés !
Ne nous laissons pas abuser par cette annonce qui cache une triste réalité : le SMIC dépasse une nouvelle fois les premiers échelons des grilles de rémunération.
Pourtant le gouvernement se vantait en juillet d’avoir accordé une augmentation historique du point d’indice.
En fait comme l’avait déjà dénoncé la CGT, le gouvernement entérinait un décrochage historique de la valeur du point d’indice par rapport à l’inflation.
Ce choix dogmatique gouvernement, partagé par le patronat, de ne pas accorder des hausses de salaire à minima au niveau de l’inflation n’est pas inéluctable.
C’est ce que démontre par exemple la lutte à GRDF. Les gaziers ont obtenu une augmentation de salaire de 200 euros par mois. Cette victoire s’inscrit autour d’un mouvement historique au sein de GDRF, mais aussi de la Branche des Industries électriques et gazières.
Cette issue n’est « pas parfaite mais on a atteint la revendication majeure : au moins 200 € mensuels pour tous les salariés », a par ailleurs expliqué Fabrice Coudour, secrétaire fédéral FNME-CGT. Le responsable CGT a relevé que ces revendications portées dans un contexte d’inflation incluent des volets locaux, par exemple, selon les régions, sur le logement ou les conditions de travail.
“En résumé, toutes les gazières et les gaziers, quels que soient leurs collèges d’appartenance, percevront à compter du mois de janvier, un complément salarial mensuel compris entre 50 euros (plancher minimum) et 87 euros, permettant une augmentation mensuelle de 200 euros minimum sur l’année 2023.”, explique encore la FNME CGT.
Le conflit social, de très grande ampleur tant par le nombre de travailleurs en grève, que de durée, plus d’un mois et demi, que par le degré d’intensité, prouve, encore une fois, que seule la lutte paye, seul le rapport de forces permet d’imposer la volonté des travailleurs.
La direction de GRDF avait pourtant mis en œuvre l’ensemble de son arsenal répressif pour casser la grève, et les grévistes. La “prise d’otages” des usagers a également inondé les ondes médiatiques, sur ordre de la direction de GRDF. Mais, les “opérations gaz gratuit” menées avec la réappropriation des outils de travail par les gaziers avec la CGT et qui ont secourues pas moins de 13 000 familles, ont permis de concrètement démonter ces fake news.
Ajoutons qu’une nouvelle fois, la CFDT s’est par ailleurs illustrée dans son rôle de briseurs de grève en s’opposant à la grève, et pire, en signant un accord au rabais.
Toutes ces tentatives ont échoué grâce à la détermination des travailleurs en luttes avec leurs organisations CGT. La direction de GRDF, les syndicats collaborationnistes et le gouvernement ont ainsi été contraints de céder face à la force de la grève.
Ensemble, tout est possible !
Ne soyons pas résignés, c’est par la lutte, tous ensemble que nous obtiendrons la satisfaction de nos revendications.
Article publié le 31 décembre 2022.