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Plus d’une centaine de collaborateurs et collaboratrices parlementaires se sont rassemblés dans le jardin du Palais-Bourbon, mardi 7 novembre.
Une grève inédite à l’initiative de la CGT-CP, la CGT des collaborateurs et collaboratrices parlementaires pour dénoncer un mépris du droit du travail de la part des employeurs faisant leur « propre loi dans leur cabinet ».
« Là où le droit est censé être appliqué, il ne l’est pas ! » C’est la phrase qui revient le plus souvent de la part des centaines de collaborateurs parlementaires mobilisé.
Les grévistes dénoncent des conditions de travail dégradées et le non-respect des règles élémentaires du droit du travail, les heures supplémentaires non payées, le droit au repos non respecté, la médecine du travail absente …
« Le problème c’est que la liberté de l’employeur prime sur le droit du travail. Les rapports de dominations sont donc exacerbés dans notre profession. On ne compte plus les burnt-out ou le harcèlement subi par nos collègues. On demande à l’Assemblée Nationale de mettre en place une régulation pour que les bases élémentaires du droit du travail soient enfin appliquées » , dénonce Manon Amir Shahi, secrétaire générale de la CGT-CP et attachée parlementaire.
Une majorité des 577 députés de l’assemblée se considère en fait au dessus des lois. La CGT le dénonce fermement.
Article publié le 9 novembre 2023.